Oct11Written by:CamerRevolution
10/11/2011 6:10 AM
L’opposition dénonce la cacophonie de la présidentielle.L’élection présidentielle à un tour a eu lieu le dimanche 9 octobre 2011 sur l’étendue du territoire national. Des voix dans l’opposition s’élèvent déjà pour qualifier ce scrutin de cacophonie et de mascarade. Le Manidem, le Sdf et La Dynamique dénoncent avec véhémence beaucoup d’irrégularités observées ce 9 octobre, notamment le retard à l’ouverture des bureaux de vote aussi bien à Douala que dans les autres villes du pays; l’encre qui n’était pas indélébile; des fraudes massives orchestrées par le Rdpc; les scrutateurs des partis de l’opposition qui n’étaient pas représentés dans certains bureaux de vote; l’absence des bulletins de vote du candidat Dzongang dans le bureau de vote de la Cité Berge à Douala 3è; le refus de voter au candidat de la Dynamique en raison de la non détention d’une carte d’électeur pourtant présents aux élections antérieures et candidat à l’élection présidentielle 2011; de nombreuses cartes d’électeurs non retirées par les propriétaires du fait du désordre organisé par Elecam; des votes multiples observés ça et là et le fait que les populations vivaient dans le psychose avec la forte présence policière.
Dans des communiqués et déclarations faits par ces trois formations, il ressort que la période postélectorale sera riche en contentieux et rebondissements. Pour Anicet Ekane, il faut simplement annuler ce scrutin qui, d’après lui, est le pire que le Cameroun ait connu. D’après lui, la période postélectorale va consister, avec des éléments que le Manidem a sous la main, à de demander à la cour suprême siégeant en lieu et place du conseil constitutionnel de procéder à l’annulation pur et simple du scrutin du 9 octobre 2011. «Il est inadmissible que sur les 24 000 bureaux de vote qu’Elecam avait disposés, qu’on ait obtenu seulement 15% des suffrages exprimés », s’indigne le candidat du Manidem. En outre, il rappelle que son parti avait demandé le report des élections afin de permettre à « Election’s Cameroon» de mieux asseoir son autonomie et sa performance. Au regard de tout ce qui précède, ce dernier qualifie l’élection d’avant-hier d’un véritable capharnaüm et regrette que le président sortant ait accepté cet état de chose.
Complot
Le candidat de la Dynamique, Albert Dzongang, à qui le droit de vote a été refusé, affirme qu’on ne peut même pas parler d’élection à partir du moment où il a été impossible pour lui d’exercer ses obligations citoyennes à l’école publique de Bonapriso, où il était censé voter. «Cette élection est une mascarade, émaillée de beaucoup d’irrégularités. C’est une histoire de charlot», tranche-t-il, avant de regretter que toute la chaîne électorale soit confiée à des personnes d’une même région. Dès lors, déclare-t-il, le scrutin présidentiel semble acquis au candidat du Rdpc qui faisait face aux 22 autres candidats dont son opposant historique, John Fru Ndi. «Je n’ai pas voté dimanche 9 octobre à l’école publique de Bonapriso. Il n’y avait pas mon nom sur les listes affichées dans les seize bureaux de vote. On m’a fait comprendre que je ne pouvais pas voter faute de carte», relate-t-il.
Albert Dzongang ne passe pas par quatre chemins pour dénoncer vigoureusement ce qui a été «ourdi» contre sa personne tout au long de la campagne. Premièrement le temps d’antenne alloué aux candidats à la présidentielle, lui a été refusé sans motif préalable. Deuxièmement, Elecam lui a refusé de voter alors qu’il était parmi les vingt trois candidats retenus. Troisièmement, il confirme ce que Wekileaks a indiqué en rapportant les propos d’Amadou Ali, détestant les Bamilékés, les Ewondo etc. Pour être mieux explicite, il affirme que c’est un complot tramé contre lui par le ministère de la Communication, le ministère de la Justice et le patron d’Elecam. Il conclut en dénonçant ces touristes qui se sont déguisés en observateurs indépendants de la Cémac et qui étaient sur le terrain aux côtés du Rdpc.
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L’opposition dénonce la cacophonie de la présidentielle.L’élection présidentielle à un tour a eu lieu le dimanche 9 octobre 2011 sur l’étendue du territoire national. Des voix dans l’opposition s’élèvent déjà pour qualifier ce scrutin de cacophonie et de mascarade. Le Manidem, le Sdf et La Dynamique dénoncent avec véhémence beaucoup d’irrégularités observées ce 9 octobre, notamment le retard à l’ouverture des bureaux de vote aussi bien à Douala que dans les autres villes du pays; l’encre qui n’était pas indélébile; des fraudes massives orchestrées par le Rdpc; les scrutateurs des partis de l’opposition qui n’étaient pas représentés dans certains bureaux de vote; l’absence des bulletins de vote du candidat Dzongang dans le bureau de vote de la Cité Berge à Douala 3è; le refus de voter au candidat de la Dynamique en raison de la non détention d’une carte d’électeur pourtant présents aux élections antérieures et candidat à l’élection présidentielle 2011; de nombreuses cartes d’électeurs non retirées par les propriétaires du fait du désordre organisé par Elecam; des votes multiples observés ça et là et le fait que les populations vivaient dans le psychose avec la forte présence policière.
Dans des communiqués et déclarations faits par ces trois formations, il ressort que la période postélectorale sera riche en contentieux et rebondissements. Pour Anicet Ekane, il faut simplement annuler ce scrutin qui, d’après lui, est le pire que le Cameroun ait connu. D’après lui, la période postélectorale va consister, avec des éléments que le Manidem a sous la main, à de demander à la cour suprême siégeant en lieu et place du conseil constitutionnel de procéder à l’annulation pur et simple du scrutin du 9 octobre 2011. «Il est inadmissible que sur les 24 000 bureaux de vote qu’Elecam avait disposés, qu’on ait obtenu seulement 15% des suffrages exprimés », s’indigne le candidat du Manidem. En outre, il rappelle que son parti avait demandé le report des élections afin de permettre à « Election’s Cameroon» de mieux asseoir son autonomie et sa performance. Au regard de tout ce qui précède, ce dernier qualifie l’élection d’avant-hier d’un véritable capharnaüm et regrette que le président sortant ait accepté cet état de chose.
Complot
Le candidat de la Dynamique, Albert Dzongang, à qui le droit de vote a été refusé, affirme qu’on ne peut même pas parler d’élection à partir du moment où il a été impossible pour lui d’exercer ses obligations citoyennes à l’école publique de Bonapriso, où il était censé voter. «Cette élection est une mascarade, émaillée de beaucoup d’irrégularités. C’est une histoire de charlot», tranche-t-il, avant de regretter que toute la chaîne électorale soit confiée à des personnes d’une même région. Dès lors, déclare-t-il, le scrutin présidentiel semble acquis au candidat du Rdpc qui faisait face aux 22 autres candidats dont son opposant historique, John Fru Ndi. «Je n’ai pas voté dimanche 9 octobre à l’école publique de Bonapriso. Il n’y avait pas mon nom sur les listes affichées dans les seize bureaux de vote. On m’a fait comprendre que je ne pouvais pas voter faute de carte», relate-t-il.
Albert Dzongang ne passe pas par quatre chemins pour dénoncer vigoureusement ce qui a été «ourdi» contre sa personne tout au long de la campagne. Premièrement le temps d’antenne alloué aux candidats à la présidentielle, lui a été refusé sans motif préalable. Deuxièmement, Elecam lui a refusé de voter alors qu’il était parmi les vingt trois candidats retenus. Troisièmement, il confirme ce que Wekileaks a indiqué en rapportant les propos d’Amadou Ali, détestant les Bamilékés, les Ewondo etc. Pour être mieux explicite, il affirme que c’est un complot tramé contre lui par le ministère de la Communication, le ministère de la Justice et le patron d’Elecam. Il conclut en dénonçant ces touristes qui se sont déguisés en observateurs indépendants de la Cémac et qui étaient sur le terrain aux côtés du Rdpc.
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L’opposition dénonce la cacophonie de la présidentielle.L’élection présidentielle à un tour a eu lieu le dimanche 9 octobre 2011 sur l’étendue du territoire national. Des voix dans l’opposition s’élèvent déjà pour qualifier ce scrutin de cacophonie et de mascarade. Le Manidem, le Sdf et La Dynamique dénoncent avec véhémence beaucoup d’irrégularités observées ce 9 octobre, notamment le retard à l’ouverture des bureaux de vote aussi bien à Douala que dans les autres villes du pays; l’encre qui n’était pas indélébile; des fraudes massives orchestrées par le Rdpc; les scrutateurs des partis de l’opposition qui n’étaient pas représentés dans certains bureaux de vote; l’absence des bulletins de vote du candidat Dzongang dans le bureau de vote de la Cité Berge à Douala 3è; le refus de voter au candidat de la Dynamique en raison de la non détention d’une carte d’électeur pourtant présents aux élections antérieures et candidat à l’élection présidentielle 2011; de nombreuses cartes d’électeurs non retirées par les propriétaires du fait du désordre organisé par Elecam; des votes multiples observés ça et là et le fait que les populations vivaient dans le psychose avec la forte présence policière.
Dans des communiqués et déclarations faits par ces trois formations, il ressort que la période postélectorale sera riche en contentieux et rebondissements. Pour Anicet Ekane, il faut simplement annuler ce scrutin qui, d’après lui, est le pire que le Cameroun ait connu. D’après lui, la période postélectorale va consister, avec des éléments que le Manidem a sous la main, à de demander à la cour suprême siégeant en lieu et place du conseil constitutionnel de procéder à l’annulation pur et simple du scrutin du 9 octobre 2011. «Il est inadmissible que sur les 24 000 bureaux de vote qu’Elecam avait disposés, qu’on ait obtenu seulement 15% des suffrages exprimés », s’indigne le candidat du Manidem. En outre, il rappelle que son parti avait demandé le report des élections afin de permettre à « Election’s Cameroon» de mieux asseoir son autonomie et sa performance. Au regard de tout ce qui précède, ce dernier qualifie l’élection d’avant-hier d’un véritable capharnaüm et regrette que le président sortant ait accepté cet état de chose.
Complot
Le candidat de la Dynamique, Albert Dzongang, à qui le droit de vote a été refusé, affirme qu’on ne peut même pas parler d’élection à partir du moment où il a été impossible pour lui d’exercer ses obligations citoyennes à l’école publique de Bonapriso, où il était censé voter. «Cette élection est une mascarade, émaillée de beaucoup d’irrégularités. C’est une histoire de charlot», tranche-t-il, avant de regretter que toute la chaîne électorale soit confiée à des personnes d’une même région. Dès lors, déclare-t-il, le scrutin présidentiel semble acquis au candidat du Rdpc qui faisait face aux 22 autres candidats dont son opposant historique, John Fru Ndi. «Je n’ai pas voté dimanche 9 octobre à l’école publique de Bonapriso. Il n’y avait pas mon nom sur les listes affichées dans les seize bureaux de vote. On m’a fait comprendre que je ne pouvais pas voter faute de carte», relate-t-il.
Albert Dzongang ne passe pas par quatre chemins pour dénoncer vigoureusement ce qui a été «ourdi» contre sa personne tout au long de la campagne. Premièrement le temps d’antenne alloué aux candidats à la présidentielle, lui a été refusé sans motif préalable. Deuxièmement, Elecam lui a refusé de voter alors qu’il était parmi les vingt trois candidats retenus. Troisièmement, il confirme ce que Wekileaks a indiqué en rapportant les propos d’Amadou Ali, détestant les Bamilékés, les Ewondo etc. Pour être mieux explicite, il affirme que c’est un complot tramé contre lui par le ministère de la Communication, le ministère de la Justice et le patron d’Elecam. Il conclut en dénonçant ces touristes qui se sont déguisés en observateurs indépendants de la Cémac et qui étaient sur le terrain aux côtés du Rdpc.
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L’opposition dénonce la cacophonie de la présidentielle.L’élection présidentielle à un tour a eu lieu le dimanche 9 octobre 2011 sur l’étendue du territoire national. Des voix dans l’opposition s’élèvent déjà pour qualifier ce scrutin de cacophonie et de mascarade. Le Manidem, le Sdf et La Dynamique dénoncent avec véhémence beaucoup d’irrégularités observées ce 9 octobre, notamment le retard à l’ouverture des bureaux de vote aussi bien à Douala que dans les autres villes du pays; l’encre qui n’était pas indélébile; des fraudes massives orchestrées par le Rdpc; les scrutateurs des partis de l’opposition qui n’étaient pas représentés dans certains bureaux de vote; l’absence des bulletins de vote du candidat Dzongang dans le bureau de vote de la Cité Berge à Douala 3è; le refus de voter au candidat de la Dynamique en raison de la non détention d’une carte d’électeur pourtant présents aux élections antérieures et candidat à l’élection présidentielle 2011; de nombreuses cartes d’électeurs non retirées par les propriétaires du fait du désordre organisé par Elecam; des votes multiples observés ça et là et le fait que les populations vivaient dans le psychose avec la forte présence policière.
Dans des communiqués et déclarations faits par ces trois formations, il ressort que la période postélectorale sera riche en contentieux et rebondissements. Pour Anicet Ekane, il faut simplement annuler ce scrutin qui, d’après lui, est le pire que le Cameroun ait connu. D’après lui, la période postélectorale va consister, avec des éléments que le Manidem a sous la main, à de demander à la cour suprême siégeant en lieu et place du conseil constitutionnel de procéder à l’annulation pur et simple du scrutin du 9 octobre 2011. «Il est inadmissible que sur les 24 000 bureaux de vote qu’Elecam avait disposés, qu’on ait obtenu seulement 15% des suffrages exprimés », s’indigne le candidat du Manidem. En outre, il rappelle que son parti avait demandé le report des élections afin de permettre à « Election’s Cameroon» de mieux asseoir son autonomie et sa performance. Au regard de tout ce qui précède, ce dernier qualifie l’élection d’avant-hier d’un véritable capharnaüm et regrette que le président sortant ait accepté cet état de chose.
Complot
Le candidat de la Dynamique, Albert Dzongang, à qui le droit de vote a été refusé, affirme qu’on ne peut même pas parler d’élection à partir du moment où il a été impossible pour lui d’exercer ses obligations citoyennes à l’école publique de Bonapriso, où il était censé voter. «Cette élection est une mascarade, émaillée de beaucoup d’irrégularités. C’est une histoire de charlot», tranche-t-il, avant de regretter que toute la chaîne électorale soit confiée à des personnes d’une même région. Dès lors, déclare-t-il, le scrutin présidentiel semble acquis au candidat du Rdpc qui faisait face aux 22 autres candidats dont son opposant historique, John Fru Ndi. «Je n’ai pas voté dimanche 9 octobre à l’école publique de Bonapriso. Il n’y avait pas mon nom sur les listes affichées dans les seize bureaux de vote. On m’a fait comprendre que je ne pouvais pas voter faute de carte», relate-t-il.
Albert Dzongang ne passe pas par quatre chemins pour dénoncer vigoureusement ce qui a été «ourdi» contre sa personne tout au long de la campagne. Premièrement le temps d’antenne alloué aux candidats à la présidentielle, lui a été refusé sans motif préalable. Deuxièmement, Elecam lui a refusé de voter alors qu’il était parmi les vingt trois candidats retenus. Troisièmement, il confirme ce que Wekileaks a indiqué en rapportant les propos d’Amadou Ali, détestant les Bamilékés, les Ewondo etc. Pour être mieux explicite, il affirme que c’est un complot tramé contre lui par le ministère de la Communication, le ministère de la Justice et le patron d’Elecam. Il conclut en dénonçant ces touristes qui se sont déguisés en observateurs indépendants de la Cémac et qui étaient sur le terrain aux côtés du Rdpc.
Source:
http://www.cameroon-info.net/stories/0,30014,@,contentieux-post-electoral-le-manidem-la-dynamique-et-le-sdf-demandent-l-annulat.html