Cameroon Revolution - Révolution Camerounaise

Aug 28

Written by: CamerRevolution
8/28/2011 4:14 PM  RssIcon

Cher(e)s patriotes, ami(e)s, combattant(e)s,

Comme nous le savons tou(te)s, les délais constitutionnels pour l'élection Présidentielle s'approchent à grand pas; Jeudi de cette semaine, le 1er Septembre, le corps électoral devrait être convoqué. L'étincelle, la provocation, qui va susciter la confrontation peut se produire à tout moment. Nous devons donc être physiquement et psychologiquement prêts à tout moment, intensifier et accélérer notre campagne pour notre cause et nos revendications légitimes, inviter tout(e)s les Camerounais(e)s et ami(e)s du Cameroun à faire partie de la révolution au service et au profit de tou(te)s en cet instant crucial de l'histoire de notre chère patrie. Dans cet article, nous partageons avec vous six points fréquemment soulevés dans nos discussions individuelles.

1) Le dictateur Biya ne sera pas remplacé par un autre homme-état, mais plutôt par un système démocratique, moderne et équilibré:

La base de toutes les actions de la révolution Camerounaise est qu'il faut créer de bonnes conditions pour que tout puisse se développer: un terrain fertile pour que les plantes puissent pousser; de l'eau pour qu'un poisson puisse nager; de l'air pour que les humains puissent respirer; etc. Par conséquent, tout développement réel du Cameroun passe absolument par le transfère du pouvoir au peuple et pour le peuple par des élections libres, justes et transparentes qui forceraient ainsi tout le monde, inclus le Président, à rendre compte au peuple et à se faire récompenser ou déposer par le peuple uniquement sur la base de sa performance et son rendement. Il est impératif que des institutions judicaires, parlementaires et gouvernementales stables, fortes et indépendantes remplacent le système homme-état. C'est une honte de suivre Biya et ses partisans prétendre qu'il n'y a personne pour remplacer Biya. Une grande nation comme le Cameroun ne saurait dépendre d'un seul individu, encore pire d'un qui est si vieux, fatigué et fini comme Biya. Nous voulons mettre fin au système homme-état qui est à l'origine de tous nos problèmes, pas seulement au Cameroun, mais dans tous les pays dictatoriaux et pauvres.

2) La nécessité impérative d'un gouvernement d'unité nationale de transition:

Comme nous le savons, un gouvernement de transition, une conférence nationale, ou autre forme de transition neutre est impérative pour toute nation qui tient sincèrement à se transformer en une démocratie moderne, libre, juste, transparente et prospère. Ceci a été le cas en Afrique du Sud et dans la presque totalité des démocraties émergentes Africaines en particulier, et même les démocraties mondiales en général; c'est aussi le cas aujourd'hui en Tunisie, Égypte et Libye. Le rejet de la conférence nationale par Biya en 1990 est une des raisons pour lesquelles la démocratie au Cameroun a plutôt reculé au lieu d'avancer depuis lors. Et tout observateur averti constate aujourd'hui que le souci manifesté de Biya et son gouvernement néocolonial n'est pas d'organiser des élections libres, justes et transparentes, mais plutôt de s'assurer sa victoire aussi manipulée qu'elle soit et de mater toute protestation qui serait ainsi provoquée. En 29 ans de dictature absolue, Biya et son régime sont habitués à le faire, le cas le plus marquant étant en 1992 quand ils firent un putsch contre la victoire de Ni John Fru Ndi, mettant ce dernier, le Président élu, en résidence surveillée, et en matant toute protestation légitime. Une dictature n'a jamais été défiée par les urnes! La partialité et la volonté agressive du régime Biya de rester au pouvoir, soit avec Biya Président, soit avec un dauphin Président choisi par lui, sont profondes, évidentes et inacceptables. Par conséquent, nous exigeons un gouvernement d'unité nationale de transition neutre sans obstruction de Biya et son régime. Ce gouvernement doit mettre sur place une constitution moderne, restituer la limite de 2 mandats Présidentiels, et organiser des élections réellement crédibles, libres, justes et transparentes à 2 tours.

3) La révolution Camerounaise sera-t-elle violente?

Absolument non si ça ne dépendrait que de nous! Nous préconisons une révolution pacifique et le maintien de la stabilité. Notre exigence qui est entièrement conforme à la constitution et aux lois du Cameroun est que Biya prenne sa retraite au plus tard en octobre de cette année 2011. Un gouvernement d'unité nationale de transition prendra alors charge, réconciliera tou(te)s les Camerounais(es), organisera des élections libres, justes et transparentes! Au vue de toute personne réaliste, neutre et soucieuse de paix, stabilité, démocratie et prospérité au Cameroun, le plan ainsi décrit est juste, prometteur, unificateur, incontournable et impératif.
Cependant, soyons conscients que toutes les démocraties mondiales, aussi grandes, prospères ou pacifiques qu'elles soient, ont une armée ou du moins un système prêt pour les défendre! N'oublions pas aussi que même l'ANC de Mandela avait un groupe armé et que la plupart des révolutions mondiales ont été et sont soutenues, directement ou indirectement, par des groupes armés, que ce soit l'armée républicaine du pays ou d'autres groupes. Récemment, cela a été le cas en Tunisie, Égypte et Libye. Ceci n'est pas contradictoire au caractère pacifique, car comme nous le constatons en Tunisie, Égypte, Libye, Syrie, Yémen et partout ailleurs, et comme nous nous rappelons de 1990s, Février 2008 et Février de cette année 2011 au Cameroun, ce n'est jamais le peuple qui commence la violence et tue. C'est toujours Biya et les dictateurs qui savent clairement que la vraie démocratie, les élections réellement libres, justes et transparentes signifieraient la fin de leur règne des décennies, qui utilisent la brutalité, les crimes et tous les moyens pour essayer de se maintenir au pouvoir. Nous sommes clairement et complètement pour la paix et la stabilité, mais nous n'accepterons plus que nous soyons abattus à l'arme à feu comme dans le passé juste pour avoir protesté les mains nues ou avec une pierre ou un bâton en main. Nous voulons une révolution pacifique, mais nous devons être préparés pour nous défendre par tous les moyens avec le soutien des patriotes et tous les soldats conscients de droits si Biya et son régime choisissent de nous assassiner comme moyen de survivre la révolution et se maintenir au pouvoir. C'est eux qui ont toujours choisi, choisiront et commenceront la violence, pas nous!

4) Qui dirige la révolution Camerounaise, qui est son visage?

La révolution Camerounaise n'a pas de leader, nous ne voulons pas en avoir un! La Tunisie, l'Égypte et la Libye n'en avaient pas au début de leur révolution et c'est la meilleure manière d'agir! Avec un leader reconnu, Biya et son régime aurait tache facile de le/la corrompre, neutraliser ou éliminer. Le seul leader de la révolution c'est le peuple, c'est la masse spontanée et incontrôlable par les dictateurs, c'est toi, c'est nous, c'est lui, c'est eux! Notre révolution est présentement contre Biya parce que c'est lui le dictateur actuel. Mais en effet, la révolution c'est aussi contre tout Président après lui qui va oser mépriser le peuple Camerounais et ses institutions démocratiques comme Biya en modifiant la constitution pour ses intérêts individuels égoïstes et avides. Comme en Tunisie, Égypte et Libye, la révolution continue et continuera, et la pression sera maintenue jusqu'a ce que Biya, sa clic et tous les corrompus, tricheurs et criminels du gouvernement, de l'opposition et de la société civile se soient retirés, clairement convertis, soient écartés d'une manière ou d'une autre. Nous devons absolument accomplir cela maintenant; ne le revoyons pas à demain, le temps est si opportun que nous n'aurons probablement pas une chance similaire dans les décennies qui viennent. Maintenant ou jamais, allons-y ensemble!

Concernant le visage de la révolution, combien de Camerounais ont été assassinés par le régime Biya en 1990s, 2008 et même aux indépendances et au quotidien? Pour plusieurs d'entre nous, c'est comme si tout était hier, nous ne les avons jamais oubliés, c'était nos ami(e)s, nos frères, nos sœurs, nos parents, nos enfants, nos époux, nos épouses, ils/elles sont plus qu'un visage, c'est la réalité de plusieurs familles au Cameroun. Nous aurons des visages comme pour les villes mortes et les soulèvements de Février 2008, et même plus! La pauvreté, la misère, le désespoir, le mépris, les provocations, le manque total de respect pour le peuple Camerounais et les institutions du Cameroun, et les harcèlements permanents et continus du régime Biya sont des visages qui affectent beaucoup de nous au quotidien. Pour ceux qui malgré toutes les évidences doutent du future, nous disons: "qui ne risque rien n'a rien"! Personne ne reste dans la merde juste parce qu'il/elle doute du nouveau. Notre pays est certainement condamné au péril si les choses continuent telles que maintenant. Les Tunisiens et Égyptiens, encore moins les Libyens, n'avaient aucune idée de demain quand ils allaient dans les rues; et jusqu'aujourd'hui, ils n'ont toujours pas encore une idée claire. C'est ça le risque que prennent les courageux qui sont déterminés à améliorer leur vie et leur pays.

5) Quoi après Biya et son régime?

N'oublions pas que nous ne faisons rien de neuf, tous les pays modernes sont passés par des révolutions; Tunisie, Égypte et Libye font la démonstration devant nos yeux; nous savons comment ça fonctionne; ne réinventons pas la roue d'une bicyclette! Comme un enfant qui apprend à marcher, la transition de la dictature à la démocratie n'est jamais facile; elle passe toujours par une période d'instabilité, des faux pas et des rechutes vers l'arrière. Mais il faut absolument passer par la; c'est bien ça le parcours de toute évolution! Nous devons absolument mettre fin au système homme-état. La limite de 2 mandats Présidentiels doit être rétablie dans notre constitution, et les institutions fortes, souveraines et indépendantes doivent rendre toute modification de la constitution pour des fins individuelles impossible. Dès que tout cela sera accomplit, le système ainsi établi forcera tout le monde, inclus le Président, à suivre les règles, la trajectoire, le vent et le courent. C'est le système qu'il faut, pas un individu! Le Président n'est qu'un employé, un porte-parole avec des pouvoirs très limités dans un système démocratique fort. Sûr que nous vivrons des mauvais comportements de la part des dirigeants même avec une démocratie moderne, l'être humain n'est pas parfait, mais tous les malfaiteurs porteront les conséquences de leurs actions au lieu de l'impunité irresponsable, avide, égoïste et suicidaire dont jouissent Biya et ses fidèles au Cameroun. En plus, le peuple aura l'assurance d'un système crédible, juste et transparent de patienter jusqu'aux élections suivantes, voter contre et déposer tout gouvernement défaillant.

6) Le principe de la révolution Camerounaise:

Notre principe fondamental c'est que la diversité est naturelle et l'union fait la force!
À la révolution Camerounaise, nous agissons plus, discutons et philosophons moins! Chacun(e) qui a une proposition pour améliorer les choses au Cameroun, contribuer à faire partir le tyran Biya et son régime dictatorial néocolonial, ériger une démocratie moderne, juste, libre et transparente, bénéficie de notre soutien sans réserve. Nous supportons toutes les idées, stratégies, méthodes et propositions qui ont une chance d'aboutir, mêmes celles que nous ne partageons pas. Nous sommes tou(te)s lié(e)s par notre chère patrie et notre vœu commun d'un Cameroun souverain, libre, juste et prospère pour tou(te)s. Alors, allons-y ensemble! Que chacun(e) contribue d'après ses convictions, son expérience et ses moyens, dans le groupe qui lui convient ou individuellement. Nous sommes à la phase de la campagne pour notre cause et nos revendications, nous invitons tout le monde à contribuer! Distribuons les tracts, invitons les gens à facebook, twitter, par e-mail, téléphone, personnellement, etc. Nous voulons descendre dans les rues ensemble main dans la main, en dizaines, centaines de milliers et même des millions. Nous surprendrons Biya et ses partisans qui méprisent et manquent de respect pour les Camerounais(es) et croient que nous sommes trop peureux, passifs ou incapables pour mener une révolution à bout! La Tunisie, l'Égypte, la Libye et tous les pays arabes ont surpris le monde entier en se transformant en un clin d'œil de nations résignées et désintéressées aux politiques de leurs gouvernements en nations révolutionnaires; des peuples que tout le monde croyait anti-démocratiques se montrent aujourd'hui assoiffés de démocratie.

L'étincelle, qui sera la provocation ou l'infraction contre nos citoyens, notre constitution et nos institutions, qui va déclencher la bataille sera constatée par tou(te)s; nous et le monde entier en serons tous témoins. Le début de la bataille sera spontanée sans avertissement et sans mot d'ordre, ce qui suivra et le mot d'ordre pour l'assaut final et le combat ultime seront publics et coordonnés pour tous les groupes.

La diversité est naturelle, l'union fait le force, allons-y ensemble!

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4 comment(s) so far...


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Re: Révolution Camerounaise: La diversité est naturelle, l'union fait la force, allons-y ensemble!

Je suis très très stupéfait de voir ce genre de lettre vous savez le Cameroun va changer mais ayons au moins le courage de dire les choses en face BIYA est présenté comme dictateur mais soyons sincère envers nous il ne suffit pas d'enlever BIYA ou alors faire la révolution comme c'est le cas dans votre site nous Camerounais avions besoin du changement mais ne vous cachez pas ou alors passez par des voix comme celles-ci pour nous parler du changement présentez nous qui va diriger notre cher pays ne faites pas comme les autres juste le plaisir de chasser le soi-disant dictateur mais après sans suite vous allez pas nous enrober comme les moutons qui s'en vont tout droit à l’abattoir tout le monde veut voir le Cameroun avancer mais comment????????????
n'attendez pas avoir le pouvoir pour que ce pays avance ailleurs on voit des entreprises des grandes sociétés qui n'appartiennent pas à l’état alors pourquoi vous Cameroun avec votre nouveau mot diaspora nous on est fatigué des gros menteurs qui se font passer pour Jésus

By kameroon on   10/19/2011 12:07 PM
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Re: Révolution Camerounaise: La diversité est naturelle, l'union fait la force, allons-y ensemble!

bien sur que le cameroun nous appartient et n'oublier pas que nous avons souffert penpant des annees pour constructions de ceux cher et beau pays qui le cameroun que l'aimer plus que les autres (camerounais).regarder un peu chez nos voisin (libye, egypte ,tunisie...)et constater le degat laisons les choses comme ils sont

By waziri on   10/19/2011 12:07 PM
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Re: Révolution Camerounaise: La diversité est naturelle, l'union fait la force, allons-y ensemble!

Nous ne voulons pas la guerre dans ce pays. C'est paul biya par son entêtement et la supercherie de certaines elites de notre pays qui veut entrainer le pays dans l'instabilité. S'il quittait les choses comme le lui demande notre constitution sans torpiller la volonté du peuple à plusieurs reprises, on aurait retabli la vraie paix dans notre pays et relancé l'economie nationale depuis des années.

Mais il s'accroche et ne fait rien, les jeunes souffrent, les enfants meurent sans soins, la corruption s'accentue! Nos universités perdent toute leur valeur. La repression sanglante en 1991, 2008, 2011 ne plus être tolerée:

A ceux qui demandent Qui va le remplacer ?

Le but ultime de la révolution n’est pas seulement de chasser Paul Biya, Non ! La fin de ce vieux et répressif régime n’est pas le « sésame ouvre-toi », mais la voie incontournable et non-négociable, le point de départ du grand chantier de reconstruction de notre pays. La finalité de la Révolution Camerounaise c’est de provoquer et entretenir un changement systémique dans tous les aspects de notre gouvernement. Nous voulons entretenir un climat sociopolitique où les élus produisent des résultats palpables et rendent véritablement compte au peuple.


Ceci commence par des élections libres et transparentes à deux tours, le premier tour pour d’abord décanter les quelques opportunistes et autres larbins de l’occident qui affluent dans notre paysage politique ces derniers temps, afin de laisser la place à deux vrais candidats pour solliciter le suffrage du peuple. Le Régime Biya actuel n’est pas à la hauteur, ni a la volonté d’exécuter une telle opération. Voila pourquoi dans un premier temps, le peuple exige un gouvernement de transition Démocratique qui va démanteler le système électoral actuel, refondre les listes électorales et organiser des élections libres et transparentes.

Dans ces circonstances, nous, le peuple pouvons veritablement choisir le remplaçant de Mr Paul Biya, un remplaçant qui va accepter la mise sur pied immédiate du changement systémique soutenu par la majorité du peuple.

By CamerRevolution on   10/19/2011 12:07 PM
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Re: Révolution Camerounaise: La diversité est naturelle, l'union fait la force, allons-y ensemble!

La situation politique au Cameroun aujourd’hui s’est considérablement décantée après les élections présidentielles du 09 octobre 2011 et la publication des résultats. Il y avait près de 53 candidats. 23 candidats ont été sélectionnés par ELECAM suivant des critères fantaisistes pour aller en compétition aux élections présidentielles, parmi lesquels Paul Biya. Et 30 candidat ont été privés de ce droit sacré de briguer le suffrage du peuple et ce sans raison objective.
Ces 30 (TRENTE) candidats ont appelés au boycott des élections qui pour eux étaient sans enjeux car Biya n’avait aucun candidat sérieux en face de lui parmi les 22 autres candidats. Les 22 candidats sélectionnés par ELECAM ont pour leur par appelé les camerounais à aller voter.
Selon Transparency International, 70 POUR CENT des camerounais n’ont pas voté, rejoignant les 30 candidats recalés quii les ont effectivement demandé de NE PAS VOTER, alors que seuls 30 POUR CENT des camerounais sont allés aux urnes, suivant ainsi les 23 candidats sélectionnés par ELECAM.
Nous pensons que en fait il y a eu beaucoup plus d’abstention au lieu de ces 70 POUR CENT, nous rejoignons le CNL de Pierre Mila Assouté qui parle de 75 POUR CENT d’abstention. Le verdict est donc sans appel : LA VRAIE OPPOSITION supportée par 75 POUR CENT des Camerounais a pour leaders les 30 candidats NON SELECTIONNES par ELECAM.
Par ailleurs, 07 (SEPT) des candidats sélectionnés par ELECAM et qui ont perdu face à BIYA et qui, il faut le dire, ont commis la faute lourde d’aller à une élection présidentielle POUR PERDRE CE QUI EST INADMISSIBLE, ces 07 candidats ont appelés le peuple à descendre dans la rue dans la Déclaration de Yaoundé.
Or, LE PEUPLE NE LES A PAS SUIVIS.
Pis encore, NI JOHN FRU NDI qui a pourtant signé la déclaration de Yaoundé a TRAHI SES SIX COMPAGNONS EN RECONNAISSANT LA ‘’VICTOIRE’’ DE PAUL BIYA (laquelle soi-disant victoire est en fait un coup d’état) et en le faisant, IL A RUINE 20 (VINGT) ANNEES DE LUTTE DU PEUPLE CAMEROUNAIS POUR SA LIBERATION. C’est tout simplement de la HAUTE TRAHISON.
On se rappelle qu’en ne soutenant pas Eboua Samuel à l’époque, Ni John Fru Ndi a sabordé l’espoir d’alors d’apporter un Changement au Cameroun, devenant ainsi l’allié objectif de Paul Biya et il confirme ce fait en 2011 en reconnaissant comme victoire la défaite de fait de Biya et en lâchant ses six autres camarades avec qui il a signé la déclaration de Yaoundé qu’il rend caduque de fait.
En conséquence :
1)-Ni John Fru Ndi N’EST PLUS L’OPPOSANT HISTORIQUE de BIYA ; en fait, il ne l’a jamais été et confirme ce fait aujourd’hui.
2)-Tous ceux qui sont allés aux élections ont été désavoués par le peuple qui n’a pas voté à 75 pour cent. Et personne n’a vu nulle part le peuple désireux de voter envers et contre tout ce qui prouve que l’abstention était pleinement volontaire et exprimait de manière dynamique un choix : à savoir le désaveu de la classe politique sélectionnée par Elecam.
3)-Les opposants qui sont allés aux élections et Paul Biya lui-même ne représentent que 25 POUR CENT de la population ; en clair ils constituent la NOUVELLE MINORITE PRESIDENTIELLE DE FAIT, ce qui rend le pouvoir de Paul Biya ILLEGITIME.
4)-LA VRAIE OPPOSITION se trouve désormais parmi les 30 recalés d’ELECAM et ce sont eux qui représentent les 75 POUR CENT De la population camerounaise. EUX SEULS SONT LEGITIMES ET REPRESENTENT LEGITIMEMENT LE PEUPLE CAMEROUNAIS. Seulement voilà, ils ne sont pas au pouvoir : Paul Biya usurpe donc désormais un pouvoir QUI N’EST PLUS LE SIEN.
En république, tout citoyen est de manière individuelle et de manière collective totalement RESPONSABLE de la nation et dès lors que le pouvoir devient illégitime, ce pouvoir devient aussitôt responsable de la destruction de la république et IL EST DU DEVOIR DE TOUT CITOYEN DE RESTAURER la république en neutralisant las auteurs de cette illégitimité. Et ceci interpelle l’armée qui est en droit d’effectuer un coup d’Etat pour la mise sur pied d’une transition préparant dans les mois qui suivent des élections libres et transparentes afin de restaurer la République. Sinon, tout groupe d’Hommes et de Femmes qui agit même militairement pour restaurer les bases de la république devient légitime. A défaut, le peuple peut par une insurrection descendre dans la rue pour prévenir tout affrontement et toute violence et remettre de l’ordre dans la maison.

By julius marius atangana on   10/27/2011 2:11 PM

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