Jun
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CamerRevolution
6/2/2011 10:53 PM
Cette année est un rappel imposant de la période des indépendances. Biya et ses collègues dictateurs, ces traitres qui ont trahi les mouvements souverainistes des années 50 et 60, ont poursuivi et assassiné les patriotes et souverainistes de l'époque, sont encore aujourd'hui déterminés à faire échouer en Afrique la révolution qui s'impose à travers le monde. Et nous les citoyens Camerounais et Africains, adultes et jeunes qui louons si fort nos héros et martyrs tels que Oum Nyobe, Moumié, Wandji, Affana, Ntumazah, Mongo Beti, Lumumba, Cabral, Sankara, Mandela et Luther King, sommes nous prêts à faire les sacrifices qu'ils ont faits? Allons nous rester inactifs et laisser les mêmes traitres déjouer aussi la révolution? Quel avenir pour l'Afrique si jamais ils y arrivent?
Nous du mouvement révolutionnaire, patriotes Africains, ne trouvons aucun intérêt à se lamenter, trouver des excuses et des alibis, accuser les autres, les anciens colons, l'occident et les autres. Nous prenons notre sort dans nos propres mains; nous assumons la responsabilité de notre avenir. Nous assumons la responsabilité de nos problèmes, de nos échecs, de nos succès et honneurs. Nous nous levons pour défendre nos intérêts quelque soit le prix. Nous sommes la nouvelle Afrique libre qui assume pleinement ses responsabilités. Nous sommes forts et nous sortirons vainqueurs de ce combat; nous travaillons ardemment; Biya peut s'en aller en paix quand il est encore temps, ou il sera chassé comme ses amis de Tunisie et d'Égypte. Dans la démocratie, le respect des droits de l'homme, de la dignité humaine, et de la liberté d'expression, travaillant durement et déterminés à rendre nos pays prospères, nous tendons la main au monde entier pour être un partenaire équitable, respectueux de nos partenaires et de nos engagements. Nous apprécions les institutions internationales, la loi internationale et la cours internationale de la justice.
C’est hypocrite de prétendent défendre la souveraineté en tolérant, soutenant ou protégeant Biya et ses complices mis au pouvoir et maintenus au pouvoir par l'étranger. Ces dictateurs qui ne tiennent pas l'Afrique à cœur, vivent pratiquement à l'étranger et se font soigner à l'étranger parce qu'ils ne jugent pas important de construire en Afrique des hôpitaux dignes de leur propre confiance alors que leurs peuples meurent des maladies primitives. Eux qui ne servent que leur propre égoïsme et leurs maitres pour se maintenir au pouvoir, pillent leurs pays, organisent des élections truquées fantaisistes au lieu de servir leurs pays et séduire leurs peuples par le bon travail. L'Afrique a besoin des institutions démocratiques indépendantes et fortes, pas des soit disant hommes forts! Biya est rejeté par les Camerounais et le monde entier. La démocratie, les droits de l'homme, la liberté d'expression, etc. sont des droits universels et le monde entier les défendra!
À la France, à l'occident et au reste du monde nous demandons de se distancer de Paul Biya et de ses complices qui maltraitent, terrorisent et détruisent leurs propres peuples. La France, l'occident et le reste du monde doivent entreprendre de se réconcilier avec le peuple Camerounais et Africain en prenant le parti des institutions démocratiques fortes, indépendantes et transparentes, des droits de l'homme, de la dignité humaine et des libertés comme applicables dans leurs propres pays. Voici la dernière chance de soigner les plaies profondes des périodes coloniales et des indépendances, et d'entrer dans l'avenir, dans un air nouveau, en partenaires équitables, respectueux et fiables.
Les pays Asiatiques tels que le Japon, la Coré du Sud, le Singapore et la ville de Hong Kong, beaucoup de qui étaient à pied d'égalité avec le Cameroun au moment des indépendances, sont aujourd'hui développés, modernes et parmi les grands partenaires et bras droits de l'occident. Le Ghana, le Mali, le Benin et les autres démocraties émergentes Africaines offrent aujourd'hui à eux-mêmes, à l'Afrique et au monde entier des opportunités à court et long terme ainsi que des perspectives d'avenir inimaginables au Cameroun et dans les autres pays dictatoriaux, répressifs et rétrogrades Africains. Un Cameroun et une Afrique démocratiques, développés et forts sont aussi à l'intérêt de la France, des États Unis, de l'Angleterre, et un partenaire beaucoup meilleur pour le monde entier.
Nous exigeons la démission du dictateur Biya; des institutions démocratiques fortes et indépendantes; des élections libres et transparentes à 2 tours; le respect des droits de l’homme, de la liberté d’expression et de rassemblement pacifique au Cameroun; l'arrêt d'intimidation, arrestation, brutalisation, détention et torture de journalistes et de Kah Walla, Jean Marie Atangana Mebara, Paul Eric Kingue, Titus Edzoa, Essomba Urbain, Louis Tobie Mbida, Abba Aboubakar, Olinga Cyprien, Jean-Michel Nintcheu, Mboua Massock, Jean Marc Bikoko, Billy Batipe, Dibonji Bruno, Bouba Michel, Nyamsi Patrick, Adoueme Aimé, Anicet Ekane, Abanda Kpama, Lapiro de Mbanga, et tous les autres.
Joignez-vous à nous pour notre manifestation; soyons acteurs et non observateurs de la révolution et d’une stabilité viable; il n’y a jamais eu et il n’y aura peut-être plus de moment aussi opportun que maintenant.
Date et heure : Le 12 Juin, 2011; de 14:00 à 17:00 heures
Lieux : 1) Ambassade du Cameroun au Canada, 170 Clemow Avenue, Ottawa, Ontario (de 14:00 à 15:00 heures)
2) Parlement Canadien, Wellington Avenue, Ottawa, Ontario (de 15:00 à 17:00 heures)
3) La place de votre choix au Cameroun et partout au monde
Outils : Drapeaux et banderoles. Aucun message tribaliste, raciste, discriminatoire ou incitant à la violence ne sera toléré. Tous les messages doivent se limiter aux actes de Paul Biya et de son régime, ainsi qu’aux revendications de la révolution telles que démocratie, justice, liberté, progrès et unité.